Merci à la République de Seine-et-Marne pour cet article qui donne de la visibilité au court-métrage "Bonsoir" !

Pour rectifier certains propos déformés : la démarche de montrer une histoire d'amour entre deux femmes au prisme de la violence n'est pas "moraliste" : il est nécessaire de conscientiser un public à des questions de lesbophobie, notamment quand les films sont réalisés par des militant·es. Toutefois, il est aussi et d'autant plus essentiel de mettre en scène des représentations positives, normalisées, pour que les personnes concernées puissent se projeter dans des histoires d'amour saines et imaginer un futur qui n'est pas seulement emprunt de violence. Aussi, compte tenu de la violence structurelle subie par les femmes queer, on ne peut affirmer que "vivre une histoire d'amour comme n'importe qui, sans violence ni contrainte" leur est pleinement accessible. Toutefois, elles devraient avoir le droit de se voir à l'écran, dans des représentations d'elles-mêmes qui ne sont ni fétichisées, ni esthétisées dans leur violence, & écrites par et pour des personnes qui leur ressemblent.